Légende armoricaine
Ar-Ur le roi Anguipède, l’ère du
serpentaire
Ménès le roi Scorpion, l’ère du
capricorne
Gilgamesh le roi Lion, l’ère du lion
Les légendes sont des histoires transmises oralement.
A contrario, l’histoire, pour les historiens commencent avec l’écriture.
Pour que le mot soit perçu, il doit avant tout être partagé. Dans les temps anciens, avant l’histoire, donc avant l’écriture, les langues vernaculaires étaient aussi nombreuses qu'il y avait de
régions et de localités.
Elles avaient toutes la même origine, mais en se cantonnant localement, les expressions,
les accents se différenciaient en s’implantant, et prenaient un sens particulier.
Ces petites différences sont importantes pour bien se faire
comprendre.
C'est comme aujourd’hui ..... du Morbihan en passant par le Finistère et les
Côtes-d’Armor, le Breton est légèrement différent et la compréhensuin difficile entre les départements.
Alors, dans les temps anciens, pour colporter les histoires de ville en ville, les conteurs devaient mêler les gestes aux métaphores, et tout cela en chanson.
C’était un peu comme les bardes en Armorique, les aèdes en Grèce ou les griots en
Afrique.
Je vais vous conter une très vieille histoire, une des épopées de Gilgamesh le bâtisseur
de la ville d'Uruk en Mésopotamie, le pays entre les quatre fleuves (Phison, Gihon, Euphrate et le Tigre).
Uruk
Gilgamesh était au deux tiers dieu, pour un tiers homme.
Uruk était le résultat de la réunification de deux villes moyennes : Kullab et
Eanna.
La première avait pour dieu tutélaire Anu, le dieu du ciel et de la
pluie.
Anu
A l’origine, il était considéré comme le dieu des dieux, celui qui avait le pouvoir du
jugement dernier.
Eanna avait pour déesse tutélaire Inanna ou Ishtar pour les
Akkadiens.
Inanna ou Ishtar
Elle était la déesse de l’amour et de la guerre.
Ou tu es mon ami et je t’aime…… !!!!
Ou tu es mon ennemi et je te tue…… !!!!
Voilà en gros le message.
Avant, elle était la déesse de la vie et de la mort, parèdre de la
lune.
La vie et la mort sont les deux bouts d’une même ficelle.
A DEMAIN POUR LA SUITE