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Iouenn Kerménou – L’homme De Parole (suite)

Extraits des Contes Populaires de Basse Bretagne (suite)

Baz’ a zo brema pell-amzer,
D’ar c’houlz m’ho defoa dennt ar ier.

Il y a de cela bien longtemps,
Quand les poules avaient des dents


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Une nuit qu’Iouenn était appuyé sur le bord du navire, regardant la mer, qui était calme et belle, le ministre qui poursuivait sa femme s’approcha de lui, tout doucement, le prit par les pieds et le précipita dans la mer, la tête la première.


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Personne ne le vit faire le coup. Peu après, il cria :
— « Le capitaine est tombé à la mer !… »

On envoya des hommes avec des embarcations à sa recherche, mais, c’était trop tard, et on ne le retrouva pas.

Alors, le traître se rendit auprès de la princesse et lui dit que son mari avait été jeté à la mer par un coup de vent et qu’il était noyé.

La pauvre femme fut désolée, à la pensée que son mari était mort ; mais, heureusement que Iouenn Kerménou était bon nageur, et il nagea vers un écueil, qu’il aperçut non loin de l’endroit où il était tombé, et s’y sauva.

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Laissons-le là, pour un moment, et suivons la princesse jusqu’à son pays.

Elle prit le deuil, s’habilla tout de noir, et ne donna plus aucun signe de joie.

Elle soupçonna bien quelque trahison de la part du ministre de son père, et elle ne voulut plus le revoir.

Quand elle arriva chez son père, elle reçut bon accueil et le vieux roi pleura de joie.

On fit un grand repas, avec des fêtes et des réjouissances publiques.

Mais, hélas ! La pauvre princesse ne pouvait plus rire et ne trouvait de plaisir à rien. Le perfide ministre s’appliquait toujours à lui plaire, et il fit tant et si bien qu’il finit par rentrer en grâce auprès d’elle.

Ils se fiancèrent et prirent date pour la célébration du mariage. La fiancée défendit que l’on prononçât jamais en sa présence le nom de son premier mari, dans l’intervalle des fiançailles au mariage.

Trois ans s’étaient écoulés, depuis qu’elle l’avait perdu, et elle pensait bien qu’elle ne le reverrait jamais, et qu’elle pouvait se remarier, en toute sûreté.

Retournons maintenant, en attendant le jour fixé pour le mariage, auprès de Iouenn Kerménou, sur son rocher, au milieu de la mer.

Il y avait trois ans qu’il était là. Il n’avait pour toute nourriture que les coquillages qu’il pouvait recueillir contre son rocher et les poissons qu’il réussissait à prendre, de temps en temps.

Il était complètement nu et son corps était tout couvert de poil, si bien qu’il ressemblait plus à un animal qu’à un homme. Un trou sous un rocher lui servait d’habitation. Il avait encore au cou la chaîne d’or de sa femme.

Aucun navire ne passait jamais par là, et il avait perdu tout espoir d’en sortir. Une nuit, pendant qu’il dormait dans son trou, il fut éveillé par une voix qui disait:
— « Froid !… froid !… Hou ! Hou ! Hou!… »

A DEMAIN POUR LA SUITE

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M
cela se corse
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S
Tu vois rien ne change !!!!  on pleure un peu puis Bon dimanche bises affectueuses
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H
bon week end zaza!
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C
Quel beau conte à demain ZAZA, tu dois être revenue de ton ile. bisou et bonne soirée Bye
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L
Bon week-end ! Bisou$
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