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Destuction du monument de la honte à Rennes... !!!

 

Suite de l'article d'hier...!!!

 

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Je vous conseille, d'ouvrir le clip vidéo qui diffuse la musique accompagnant ces paroles.

 

Ce fond musical vour permettra de savourer cette nouvelle chanson créée l'attentat du 7 août 1932.

 

D'abors les paroles en breton  et ensuite la trasuction fraçaise

 

 

 


 

KANAOUENN NEVEZ

 

WAR SUJET TORFED ROAZON

 

7 vet a viz Eost 1932


War don : Emzivadez Lannuon (Barzaz Breiz)


(Doanius meurbed)


 

Didostait Bretoned, ha c'houi 'glevo kana
Eur son en nevez savet war sujed eur gwall dra.
O! na d'in eo rann-galon konta deoc'h kement-man,
Gwall gelou d'ar Vretoued 'zo diredet aman !

D'ar seizvet a viz Eost, naontek daou ha tregont,
Tud Roazon en o gwele 'deus krenet gant ar spont,
Da c'houlou-deiz o klevet ar gurun o tarza,
Petramant eun taol kanon o freuza kement tra.

Savet e lost o roched, int na weljont netra,
Nemet eur bouilhad moged en aer o tispaka ;
Kabiten ar bolised hag a oa kousket mat,
Buan a lak e vragou hag a zired timat.

Ouz e vouez an archerien, souden 'zo dihunet ;
'N eur frota o daoulagad setu int o tonet.
Diastenn 'reont o divrec'h, bazailhat, hej' o c'hein,
Ha chom e-giz abafet, 'n eur welet eur bern mein.

'Vit eur bern mein ne oa ket, 'ni oa bet dibradet,
Pennou ha korfou brevet en arem 'laran ket
Edo ar Frans diskaret, o lipat ar boultrenn,
He fri ganti en douar, troet ganti he fenn.

War blasenn ti-kêr Roazon 'baoue pemp eur mintin,
'Z eus eun asamble charmant a dud a sao o min,
O sellet 'z eun toull gollo.'vel genou an ifern,
Dirak ar paour kaez skeudenn a-stlabez en eur bern

Me 'oar mat, eme tud 'zo, petra 'zo degouezet "
Gant an " otonomisted " an taol-man 'zo bet graet "
Antronoz kazetennou a gonte penn-da-bean
An troiou eus an afer, 'n eur skriva evel-hen

" Evit eun torfed euzus, heman sur unan eo
"Ret eo lakaat er prizon ar muntrer en e veo,
"E laza hag e grouga, hervez m'eo al lezenn,
"Trawalc'h 'n deus graet emichans, ra vo trouc'het e benn !

Kerkent ar boliserien 'voe laket da redek.
Dre bep korn eus a Vreiz, da ober furchadeg
E Gwengamp, Brest ha Roazon, hag e lec'h all moarvat.
Ar pilhaouer a roio, 'vit o paper priz mat.

'Kreiz dismantrou ar skeudenn, eun " expert " a zo deut,
Sellet 'ra gant lunedou, daoubleget e gorf treut.
Kavet 'n deus diou vombezenn, e Paris oant bet graet,
War unan eus an tammou, ar ger-se 'oa skrivet.

Eur pakad gwak ha pounner 'voe lezet en eun ti
Journaliou ? leoriou ? poultrenn ? ha gant se petra 'ri ?
Nemet setu m'eo tapet, c'houec'h den didamall-kaer,
Ha dalc'het int e prizon, 'giz ma vez graet d'al laer.

Poent eo d'in breman tevel, re bell me 'gred omp aet
'Vel ma lar ar journaliou, arabat 've chalet
'No labour 'r bolised o furchal dre ar vro
Marteze 'vezo savet eur skeudenn all en-dro.

Da echui

Er bloaz naontek hag unnek eur skeudenn 'voe savet,
En enor d'ar Vretoned da Vro-Frans unanet,
Ha.setu,, va zud karet, torfed eur re daonet,
Eur monument ken kaer' 'zo breman distrujet !

 

UNAN DOANIET.

 

Moulerez Boclé, Montroulez 1932

 

Couverture de la revue Breiz Atao du mois d'avril 1932 (Coll.part. TR)

 

Ce numéro annonçait une action contre la célébration

du quatrième centenaire de l'Union de la Bretagne à la France

 

bzto.jpg

 

Traduction française

 

CHANSON NOUVELLE

 

AU SUJET DU FORFAIT DE RENNES

Le 7 août 1932

Sur l'air de : L'orpheline de Lannion (Barzaz Breiz)


(Très chagriné)


Approchez Bretons et vous entendrez chanter
Une chanson nouvellement levée sur une mauvaise chose
O! que je suis attristé de vous raconter cela
De mauvaises nouvelles pour les Bretons sont développées ici

Le sept du mois d'août mille neuf cent trente et un
Les gens de Rennes, dans leurs lits, ont tremblé de frayeur
A la pointe du jour, en entendant le tonnerre éclater
Ou alors un coup de canon brisant tout

Levés en queue de chemise, ils ne virent rien
Qu'une bouffée de fumée se répandant dans l'air
Le capitaine des policiers qui dormait profondément
Met vite son pantalon et s'élance rapidement

A sa voix, les policiers soudain sont réveillés
En frottant leurs yeux, les voilà qui arrivent
Ils étirent leurs bras, baillent, tendent leurs dos
Et restent comme stupéfaits en voyant un tas de pierre

Ce n'est pas pour un tas de pierre que l'on nous a fait décoller
Des têtes et des corps broyés, je ne dis pas
La France est abattue, mangeant la poussière
Son nez dans la terre, sa tête coupée

Sur la place de la Mairie de Rennes, depuis cinq heures du matin
Il y a une charmante assemblée de gens levant le nez
Pour voir un trou vide comme la bouche de l'enfer
Devant la pauvre statue en fatras et en tas

Je sais bien, des gens disent, ce qui s'est passé
C'est avec les autonomistes que ce coup-là a été fait
Le soir, les journaux racontaient entièrement
Les détours de l'affaire en écrivant comme cela

Pour un forfait abominable, celui-là en est un
Il faut mettre en prison le meurtrier vivant,
Le ficeler et le pendre, selon la loi
Il en a fait assez, je pense, qu'on lui coupe la tête !

Aussitôt les policiers ont été lancés
A chaque coin de la Bretagne, pour fouiller
A Guingamp, Brest et Rennes, et ailleurs que sais-je
Le chiffonnier donnera pour leur papier un bon prix

Au milieu des débris de la statue, un expert est venu
Il regarde avec des lunettes, son corps maigre plié en deux
Il a trouvé deux bombes, elles ont été faites à Paris
Sur un des morceaux, ce mot était écrit

Un paquet mou et lourd a été laissé dans une maison
Des journaux, des livres, de la poudre, et alors ?
Mais voici que sont attrapés six personnes innocentes
Et ils sont maintenus en prison comme on fait d'un voleur

Il est temps maintenant que je me taise, nous sommes allés trop loin, je crois
Comme disent les journaux, il ne faut pas s'inquiéter
Les policiers auront du travail à fouiller le pays
Peut-être qu'une autre statue sera érigée de nouveau

Pour finir

En 1911, une statue a été érigée
En l'honneur des Bretons unis à la France
Et voici, mes braves gens, le forfait d'un damné
Un monument si beau est maintenant détruit

 

Quelqu'un de chagriné


Imprimerie Boclé, Morlaix 1932

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T
salut je te souhaite un bon début de semaine
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M
Bonsoir ma Zaza J'espère que tu as passé un bon dimanche Je te souhaite une bonne n uit Bisous Méline
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G
bonsoir..ZAZA belles paroles....du chat gris nez... bises dans le brouillard
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F
bonsoir, je ne connaissais ni l'existence ni l histoire de ce mur, c'est très intéressant bonne soirée bisous
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T
Je ne sais que penser..si ce n'est que ;Génial ce que tu traites comme sujet et de plus avec la traduction..j'aime vraiment beaucoup..Merci ma très très chère voisine..Pokoù
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