Un peu de géologie et de spéléologie – 4ème partie

Avant de vous parler des Avens, je vous donne le moyen mémo technique pour reconnaitre les stalactites, des stalagmites.

Les stalactites tombent et les stalagmites montent !

L'Aven d'Orgnac

Introduction à la visite l'Aven d'Orgnac

Un peu d’histoire

Entrée naturelle aujourd’hui

Années 1930

Robert de Joly, pionnier de la spéléologie moderne, entreprend une série d’explorations des cavités au sud du canyon de l’Ardèche

qui mène jusqu’au Bertras d’Orgnac. Les paysans n’osaient pas s’y aventurer.

19 Août 1935

Après avoir sondé le puits, Robert de Joly

s’engouffre dans la cavité avec ses coéquipiers à  l’aide d’échelles de corde. Ils posent les pieds, une cinquantaine de mètre plus bas, sur u énorme cône d’éboulis. Malgré la pénombre, c’est émerveillement et l’extase !

Les cinq spéléologues progressent à la lumière de leur photophore frontal au cœur d’immenses salles souterraines.

Ils sont ébahis par une gigantesque forêt de stalagmites et des formations cristallines de la plus grande diversité.

Cette première expédition dura 10 heures. Une longue exploration dont Robert de Joly compris très vite conscience du caractère exceptionnel de sa découverte.

Le soir même, il provoque une réunion extraordinaire du conseil municipal. La cavité découverte se trouve sous de nombreux terrains appartenant à la commune d’Orgnac.

La commune engage très rapidement l’aménagement de l’Aven. Robert de Joly fut nommé conseiller technique. Il en sera le concepteur.

Entre 1938 et 1939, l'aménagement à l'accès à la grotte est effectué. Celle-ci est ouverte au public.

En 1954, la deuxième salle est aménagée, permettant l'accès à la partie terminale (-120 mètres).

En 1965, un forage de 50 mètres permet l'installation d'un ascenseur et offre au public une remontée plus confortable depuis la première salle.

Le 5 août 1965, Jean-Claude Trébuchon et Guy Rieu, aidés d'une trentaine de spéléologues, découvrent de nouvelles galeries géantes, portant la superficie du réseau de 3 à 32 hectares.

En 1966,  la découverte de la dernière partie, appelée "la salle des Treize" constitue aujourd'hui une réserve intégrale.

Ardèche : L'Aven d'Orgnac Extrait des racines et des ailes

Nous reprendrons l'histoire de cet Aven dans le temps, lundi prochain avec l'année 1967 !