R elevé sur le fronton de ce portail de culte
E tonnante, cette association de l’Etat, de l’Eglise
P ourtant séparés par Aristide Briand dissipant le tumulte,
U nifiant en votant la loi du 9 décembre 1905, enfin acquise.
B aba, la ZAZA, n’en croyait pas ses yeux.
L a phrase insolite gravée sur cet édifice chrétien
I nvoquant une telle contradiction entre la laïcité et ce lieu pieu.
Q uerelles de clocher entretenant un dilemme kafkaïen.
U buesque, c’est le mot qui convient,
E nigmatique, c’est le mot qui revient.
F ronton décoré de cette devise citoyenne
R êvant de voir disparaître cette inscription,
C eci dit, il faudra que cela te convienne.
A vec le temps, tu as su faire abnégation.
N e privant pas ton entrée à tes ouailles
I nvitant tes fidèles au son de la cloche
S e pressant sur les bancs dans ce sérail
E t priant, se confessant, avant la bamboche.
ZZ février 2011