Toujours dans le Finistère
Cleden-Poher (1575)
Cléden-Poher vient de « Cleden », un saint breton, et du breton « poucaer » (pays de Carhaix).
Cléden-Poher est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Poullaouen.
La paroisse de Cléden-Poher englobe la trève de Kergloff. La mention la plus ancienne de la paroisse de Cléden-Poher est antérieure à 1108 (Parrochia Cleven) dans le cartulaire de Redon. Cette paroisse dépend alors de l'évêché de Cornouaille.
Au XI-XIIème siècle, Cléden-Poher est appelé Roch Cletguenn : elle le doit, semble-t-il, à l'ancienne forteresse de La Roche.
L'église, mentionnée au Cartulaire de Quimper (1363) sous cette forme : Cetguen Pochaër, est sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption. M. Creyou, recteur en 1756, déclare posséder « un instrument en vermeil qui sert à donner la paix et qui porte cette inscription : L'Assomption patronne de Cléden-Poher 1700 ».
Enclos paroissial
Voûte de l'église
Ossuraire
Calvaire
Lachapelle du mur
Le canal Nantes à Brest
Les seigneurs prééminenciers de l'église étaient les seigneurs de Pratuloch, du Glaz ou du Laz et de Muzillac (Voir la généalogie de la maison Jégou du Laz, par Mm la comtesse du Laz).
On rencontre les appellations suivantes : Parrochia Cleven (avant 1108), Roch Cletguenn (de 1081 à 1114), Cletguin Pochaer (vers 1330), Cleden Pohaer (en 1535).
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