Perdue sur mon île sur le chemin de l’océan
Je regarde l’écume et les paquets de mer
Qui se brisent nonchalants sur les rochers d’argent
Sans se soucier des larmes que je verse de colère.
Seule,
Sous la lune qui se cache pour ne plus briller
Je dors éveillée dans un songe sans lueur
Et je vacille lentement sous les coups assénés
Reçus anonymement par ces harceleurs.
Quand la division gronde divisant ces îliens
Annonçant des lendemains destructeurs
Mon cœur regrettant le temps paisible des anciens
Se déchire de constater la stupidité de ces profiteurs.
Sur cette île aux facettes multiples épargnée par la nature
Mon esprit s’emprisonne loin des yeux de la population
Seul, dans le chenal, un voilier passe, gonflant sa voilure
Pourrait ainsi vider mon âme de toutes ces abominations.
Je n’attends plus rien, la paix uniquement lors de mes passages
Pour assister une maman en fin de course, délaissée et oubliée
Déçue, lasse, écœurée de ce comportement pleutre de sauvages
Que je laisse à leur triste sort d’irrécupérables pour la société.
ZZ - 01 septembre 2014
P.S. Loin d'être triste, ce poème est le reflet d'un sentiment de colère vis à vis de l'intolérance et de la méchanceté d'esprits étriqués !