Un grand merci à toutes et tous pour votre soutien.
Ma maman que j’ai retrouvée, en prenant ce matin le bateau de 9heure30, avait toujours autant de difficultés d’élocutions que la veille et des symptômes de lenteur dans la réflexion et de désorientation.
J’ai dû laisser 3 messages sur le portable du toubib pour qu’il daigne se déplacer ce matin. Le dimanche, comme le mercredi, il ne travaille pas, et dans ces cas-là
« Demerden sie sich et appelez le 15 ! »
Maman avait fini par accepter l’hospitalisation, si c’était sur La Cavale Blanche à Brest.
Le toubib était censé organiser un transfert dans ce sens et oh surprise, en arrivant sur le quai de Roscoff, les pompiers du CONTINENT nous attendaient, et sans discuter, direction les URGENCES du CHU de MORLAIX.
Pour la faire transférer sur Brest, c’était par une ambulance privée, à nos frais bien entendu.
Fatiguée de regimber, j’ai fini par céder et la laisser dans les mains des urgentistes de MORLAIX. Après 4 heures d’attente, le médecin vient me trouver, et m’informe qu’au scanner, un A.V.C. a clairement été détecté.
Elle est donc hospitalisée, le temps de régulariser son taux d'INR (International Normalized Ratio, parfois dénommé « rapport international normalisé » en français) réservé à la surveillance des traitements anticoagulants oraux par antivitamines K (AVK) ! Elle est sous Préviscan depuis des années.
Le vaisseau bouché par un petit caillot de sang a causé des dommages sur une partie du cerveau. Cette lésion est peut-être temporaire, ce que souhaite de tout mon cœur, mais ce qui est certain c’est qu’à presque 90 ans, avec son arythmie cardiaque sévère, ses crises d’angor d’effort et son BPCO (bronchite chronique aiguë et emphysème), elle est inopérable.
Alors avec le toubib du CHU, nous sommes arrivés aux mêmes déductions que celles des chirurgiens de Loire Atlantique, quand elle a fait sa migration de calcul de vésicule biliaire !
IL FAUT LUI FOUTRE LA PAIX !
C’est donc pour cela que je compte bien la récupérer sur mon île en fin de semaine, et assurer plus de présence pour rester auprès d’elle. Si ce n’est pas moi, ce sera le poux-ronchon qui s’y collera.
Si seulement cela pouvait lui adoucir ses derniers jours !