Le fabuleux destin d'Angélina, ma maman...!!!
1971, "année de la construction de la maison de vacances
Nos filles campaient toujours dans leur canadienne.
Grand confort en cette année 1971, nous avions l'eau courante.
Plus de corvée d'eau à la fontaine Poull c'hors.
Plus de WC improvisé dans la lande. Chaque utilisateur devait auparavant, une fois le trou creusé dans la lande pour le mois, se munir de la pelle de camping, à chaque envie pressante, hisser le fanion rouge pour signaler que le lieu était occupé, et surtout en quittant les lieux, remettre une pelletée de terre, sur sa contribution personnelle.
Je reconnais bien là, la culture et l’organisation de mon ancien marin de
Jean.
Mes adolescentes avaient grandi
et étaient en puissance maritale.
Pierre marié en 1966 divorça en 1972 pour se remarier en 1973.
ZAZA se maria en 1971 pour divorcer en 1985.
Elle se remariera en 1988.
Catherine se maria en 1975 pour divorcer en 1980.
Elle se remariera en 1987 pour divorcer en 1993.
De véritables péripéties, et de quoi inquiéter des parents.
Bref, ils étaient grands, majeurs et vaccinés, et en parents attentifs, mais surtout non possessifs, nous suivions de loin ou de près dans certains cas, les tribulations de nos enfants.
De ces unions naquirent
- Hulwenn en 1974,
- Edwige en 1976,
- Anna en 1981,
- Angélique en 1988
- Ellen en 1990.
Michel, le dernier mari de notre ZAZA, nous fit cadeau d’une jolie petite fille déjà toute faite que nous avons connu à l’âge de 9 ans.
Il s’agit de, Christel née en 1979.
Mais, ne brûlons pas les étapes et retrouvons nous en 1977.
La région parisienne, le stress, eurent raison de ma
santé.
Déclarée invalide pour des problèmes cardiaques, je ne pouvais plus travailler.
Jean est alors dans sa 55ème année.
Que faire, rester à me morfondre dans ma maison en région parisienne, pas question....!
La décision fut prise de mettre la maison en vente et que Jean acquière toutes ses annuités AU SEIN DU cnet (Centre National d'Etide et de Telecommunications).
Je regagnais seule, la petite maison de vacances, le temps de tout régler, vente de la maison, et prise de 5 années sabbatiques auprès de l’administration pour mon Jean.
Une nouvelle vie débuta en 1977 sur mon île, l’endroit qui voit déjà reposer deux de mes proches.
Jean me rejoignit définitivement l’année
suivante.
La maison en région parisienne était vendue, lui de son côté pouvait
prétendre à une retraite complète.
En attendant, nous ne vivions que sur ma pension d’invalidité.
Mais l’île est pleine de ressources, une belle vieille (tarvic), un ragoût
de « brinic » avec des pommes de terres ont souvent fait notre quotidien.
Jean cultivait aussi un potager dans le terrain du nord est. Alors que demander de plus quand on a vécu la guerre, les privations, la faim...
Nous avons projeté l’extension de la petite maison de vacances pour en faire ce que ZAZA vous a déjà présenté, lors de ses précédents articles.
Là aussi, nous avons travaillé en tandem. Nous avions tellement fait dans la
première maison en région parisienne, que nous étions rodés.
Nous nous réservions également de bon moment pour recevoir les deux aînées de nos petites filles, surtout Hulwenn que ZAZA et son époux nous confiaient bien volontiers.
La gamine a commencé à prendre seule l’avion en 1978 et nous la récupérions
à l’aéroport de Brest.
Edwige, l’aînée de notre fille Catherine, quant à elle nous était confié par sa mère, mais de façon espacée au début.
Ensuite ce fut une autre histoire… ! Mais je ne m’étendrais pas sur ce chapitre douloureux de cette petite fille qui n’a vraiment pas mérité ce qu’elle a vécu.
A DEMAIN
BONNE LECTURE