L’origine de la lune miel … !!!
Quatrième partie qui aurait du être la fin de ce conte.
Avant de continuer, je dédie cette quatrième partie à Quichottine, notre douce rêveuse. Pour que vous compreniez pourquoi, ci-dessous nos échanges lors de la première partie.
Alors, tu as intérêt à la raconter aussi d'une traite... Je ris, je suis sûre que tu vas encore nous faire patienter d'un jour à l'autre pour avoir la suite... J'aime beaucoup, mais beaucoup, ton côté "immortelle". Bravo Zaza pour ce début de conte, je me suis installée pour un moment... A demain
@Quichottine : Dame, voilà ma douce rêveuse amusée par mon côté immortel ... Et pourtant dans autre un espace-temps, c'est bien le cas...!!!! Rien que pour toi, je viens d'ajouter un épisode de plus. Bises et bon après midi
Rien que pour moi ? C'est chouette, mais j'en connais plein qui seront contents! Bisous doux ma belle amie. Merci !
@Quichottine : La quatrième partie devait être la fin du conte, et comme tu en redemandes, et bien j'ai fait durer le plaisir...!!! Bisous, bisous
Ah flûte... Je vais me faire houspiller par tes visiteurs... Ne fais pas ça, Zaza !!!
@Quichottine : Too late douce rêveuse... c'est trop drôle...!!! Bises et passe une bonne nuit.
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- « Je suis pendu à vos lèvres ! Parlez ! Parlez si cela peut vous faire du bien ! »
Et Fanch me raconta son incroyable histoire.
- « Le jour où j’ai vu Nolwenn pour la première fois, j’en suis tombé tout de suite amoureux. Je l’ai très rapidement demandée en mariage à son père et ce dernier consentit à me donner sa main. Seulement le jour de nos noces, il se produisit un fait qui allait faire basculer notre existence. Il y avait, dans le village de Nolwenn, une vieille femme que tout le monde détestait, elle faisait de la magie noire.
Aux yeux de tous, c’était une sorcière qui conversait avec le diable. Or ce jour-là, elle est venue au village. Les gens du hameau s’en sont pris à elle, le ton a monté. Le père de Nolwenn faisait partie des plus enragés.
Ces bonnes gens ont fini par l’attraper et l’ont attachée à un bûcher de fortune, hâtivement dressé.
J’aurais voulu les en empêcher, j’aurais pu les en empêcher, j’aurais dû les empêcher, mais je n’ai rien fait.
Alors que les flammes léchaient les jambes de la malheureuse, celle-ci se mit à crier, à hurler. Elle nous lança un mauvais sort.
Jamais Nolwenn et moi n’aurions de beaux enfants, toute notre progéniture serait difforme et aucun d’entre eux ne pourrait vivre plus de trois jours. C’était… C’était bien une sorcière. Depuis ce jour, je me suis promis de toujours faire le bien auprès de mon prochain. Mais c’était trop tard, le mal avait déjà fait son œuvre, et, malheureusement, la prophétie s’est accomplie. Nous avons déjà enterré nos trois premiers nés dès leur naissance.
Voilà notre grand malheur auquel vous ne pouvez rien. Jamais nous ne pourrons avoir d’enfant qui vive suffisamment longtemps pour profiter de notre amour. »
- « En arrivant, j’ai vu les ruches à l’extérieur ! Est-ce que votre femme en a parlé à ses abeilles ? »
J’avais répondu sans réfléchir, de but en blanc, comme je disais précédemment.
A tout dire, le regard de Fanch trahissait largement ce que le bûcheron pensait de l’état de mon esprit. Il ne disait plus un mot. Je lui ai reposé ma stupide question.
- « Est-ce que Nolwenn en a parlé à ses abeilles ? »
- « Grand Dieu non ! Que voulez-vous que nos abeilles puissent y faire ! »
- « Me croirez-vous si je vous disais que j’ai beaucoup voyagé ? »
- « Certes oui ! »
- « J’ai donc pu voir des choses dont vous n’avez point connaissance ! »
- « Certes ! Mais je ne vois pas ce que les abeilles peuvent faire dans ce cas-là ? »
- « Sachez mon bon ami que je vous crois quand vous me dites que les sorcières existent car j’ai moi-même eu l’occasion d’en rencontrer plusieurs ! Cependant, si les sorcières existent, les fées existent aussi ! »
- « Les fées ? »
- « Ce que le mal a créé, le bien peut le faire aussi ! »
Fin de la quatrième partie