L'automne à nos portes
Au fil des ans, se succèdent les saisons
Et mon être, et mon âme sans raison
Suivent inconsciemment le mouvement !
L’été si beau, si chaud, bientôt nous quitte
Laissant derrière lui un arrière-goût triste
Ces variations annoncent le début du spleen !
La nature encore verte, doucement s’endort
Tout comme mon être et mon âme de sénior
De répit, de petite mort, ils n’en n’ont point envie !
Le silence revenu au village plane et règne
Donne à ma belle campagne un air de peine
Doucement, inexorablement, elle s’enferme !
Automne naissant, épargne-moi tes humeurs
Mon âme, mon être ont soif de vives couleurs
Eté indien rougissant nos feuillus, où te trouves-tu ?
ZZ septembre 2013