Histoire de bicrobes ..... Atchi !

Transposez cette histoire en 1988, quand j'ai connu mon poux ronchon!

Atchoub ! It’s you ! Ha ... Ah ... Atchi ! 

- « Non ! Non ! Et non ! Bitié pas de rhube, pas baintenant » se labente ZAZA abrès avoir éternué.

ZAZA essaye de se rabbeler comment elle a chobbé cette crève ? Pourtant, elle croit avoir fait attention ! Elle se couvre bien et évite les enrhubés.

ZAZA tousse, crache, éternue. Son nez rouge coule, son visage est tout pâle, son haleine laisse à désirer et elle a bal partout.

ZAZA est non seulement enrhubée, mais elle est aussi très énervée. Pour rien au bonde elle ne souhaitait être balade à ce bobent précis. Ah ! Pourquoi fallait-il espérer être balade pour sécher les cours, exabens, du temps de sa scolarité ... Et lorsqu’elle l’est vraiment, elle se labente ?

- « Ha … Ah  … Atchi… »

ZAZA ne quitte blus son lit ! Ça n'arrange vraibent pas ses affaires ! Elle doit voir dans 35 heures, BICHEL, le mec avec qui elle a échangé durant trois mois : 235 bails, 798 SMS, 26 heures au téléphone et 5 rêves !

ZAZA doit assuber son rhube bour être en forme le 6 janvier. Elle a donc 35 heures pour guérir et encore !

Cobbent bien gérer son rhube ? se demande l'enrhubée.

1. Bettre des vêtebents bien chauds et confortables
2. Bettre un bonnet et une écharbe !
3. Bettre à sa disposition un baquet de bouchoirs, une bouteille d’eau, le téléphone bortable, des bédicaments.
4. Boire un bouillon de boulet et une tisane au gingembre ! Boire une infusion de thym, biel et citron.
5. Bettre un bon long film "nanar" au possible, histoire de trouver le sobbeil !

Bon jusqu'à présent rien de sbécial tout le bonde peut le faire, mais ce qui peut être vraiment "chiant" quand on est enrhubé c'est que, à part le bal de tête, il y a d'autres baux !

1. A force d'être déshydratée et de boire beaucoup d'eau on a souvent besoin de faire bibi ce qui est vraiment très "enquiquinant". Ah ! Dabned ! Quitter son lit chaud !
2. Il ne faut jamais être seule à la maison quand on est balade. Mizarrement tout le bonde frappe à la borte le jour où tu es enrhubé et que tu as besoin de rebos. Le facteur vient te livrer un colis, quelqu'un de la famille oublie ses clés et la voisine vient t’embrunter du sucre.
3. Ton nez ! Ou plutôt ce qu'il en reste ! Les bouchoirs sont des carnivores ou quoi ??????
4. Je ne sais bas si tout le bonde est comme ZAZA, mais quand on est enrhubé le "m" et le "p" sont imprononçables c'est le B qui prend place désorbais !
5. Que dire du fait qu'on éternue dans ses mains ... zut ! Bénurie de bouchoirs !? Un coup à contabiner tout le bonde !

ZAZA stresse !

- « Comment vais-je voir BICHEL, le nez rouge, le visage bâle et les yeux cernés ? »

Trois mois déjà qu'elle attend inlassablebent de le voir enfin pour un petit repas sympathique !

Après une bonne nuit de sobbeil, ZAZA se sent bieux ou plutôt se force à se sentir bieux ! Son nez coule toujours, ses yeux cernés et son visage tout bâle ne l'effrayent blus.

Arrivée du jour J !

L'enrhubée ne doit pas succomber à la baladie ! Abrès une bonne douche, sa fille aînée vient à sa rescousse.

Elles cobbencent déjà par choisir la tenue.

Il fait mauvais temps dehors, et ce n'est pas la beine de tenter un joli décolleté. Elle obtera pour une jube et un bull fantaisie. Ensuite, blace au trompe couillon ! Il y a du bain sur la blanche ! Elle sort l’anti cerne, le fond de teint, le blush, etc.

ZAZA est brête pour bencontrer BICHEL. Il est 19 heures. Elle attend baisiblement devant « Le Relais Breton » au « Le Port Barly (78) », (ferbé depuis).

BICHEL ne s'est pas banifesté. ZAZA sent le froid bonter par-dessus sa jube.

- « Atchoub! »

- « A vos souhaits Madame » lui souhaite gentibent une bassante.

ZAZA regarde l'heure. Il est 19 heures 05. Elle décide de rentrer au « Au Relais Breton »

ZAZA demande :

- « Une table bour deux s'il vous blait. Atchoub ! ».

- « A vos abours ! » lui répondit le baître d'hôtel qui la connaissait fort bien, buisque cet établissement était la cantine de sa centrale d'achats (Chambourcy et Saint Gerbain en Laye).

ZAZA s'est installée près de la grande chebinée,

elle entend la musique qui l'interbelle du bar :

- « Rejoins boi au café bleu ... le temps d'une cigarette ou deux … le baradis ne vaut que bour les aboureux ... »

Après une clobe mentholée, ses bréférées à l'éboque,

(car debuis 1990, elle ne fume plus !), elle regarde sa bontre, il est 19 heures 30. Elle décide de l'abbeler, il ne rébond bas !

Décidément, il lui a posé un labin ! De retour à la baison, elle trouve un bail dans sa bessagerie d'ordinateur.

« Bonjour Anne,

Je tenais vraiment à te rencontrer aujourd'hui, mais pour cause de gros rhume, je ne peux quitter mon lit.

À très bientôt

MICHEL »