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Flamberge au vent (suite 23)

Un prix scolaire décerné à mon papa


pour son certificat d’étude.


Tellement lu et manipulé par des mains enfantines

flamberge-au-vent 0932

 

Chapitre VI (suite)

 

Dans lequel on verra pourquoi

Vallarmis et Tranquille Rageot

N’avaient pas continué 

Leur voyage jusqu’ son terme

 


La Colombe ne releva pas ce la phrase de Tranquille avait de peu flatteur pour lui.


-   Si je te relâchais, qu’est-ce que tu ferais ?

-   Je courrais jusqu’à Dreux.

-   Et puis après ?

-   Je préviendrais la maréchaussée qui monterait à cheval et viendrait vous empoigner.

-   Alors, je ne te lâcherais pas. Pourtant tu me plais, je veux faire quelque chose pour toi. As-tu quelques désirs ?…

-   Un seul, vous voir tous pendus !

- Voilà un garçon dont la conversation est fort agréable, murmura Cantaloube en tournant le dos au prisonnier.

 

Puis il se mit à réfléchir.


-   Ce n’était pas le petit marquis, pendait-il. Je m’en doutais. C’est pourtant le petit marquis qu’il me faut !

 

Cantaloube s’enfonça encore plus avant dans ses réfléxions.


Nous allons retourner maintenant auprès de Vallarmis que nous avons vu emporté, toujours évanoui, par Rosencœur et l’un de ses collègues.


Les deux bandits marchèrent dix minutes à peu près sous bois, mal éclairés par une lanterne que Rosencœur portait accrochée au cou et qui dansait sur sa poitrine comme un feu follet.

 

On se remit en marche.


-   Halte ! commanda le bandit.

 

C’était un endroits les plus sauvages de la forêt.

 

Les troncs, très rapprochés, étaient reliés entre eux par de broussailles, des ronces, des lianes de toutes sortes.

 

Parmi l’enchevêtrement des branches et des verdures, la lueur tremblante de la lanterne éclairait un énorme rocher.


Les deux hommes avait déposé Vallarmis à terre.


Rosencœur pesa vigoureusement sur un des angles du rocher qui bascula, laissant voir une béante ouverture.


Ils reprirent aussitôt leur fardeau et s’engagèrent dans l’étroit passage qui semblait s’enfoncer dans les entrailles de la terre.


Enfin le couloir fit un coude et, brusquement, ils se trouvèrent dans une sorte de grotte que des torches de résine éclairaient suffisamment.


C’était là que les voleurs venaient se reposer après une expédition fatiguante.


Quelques bouteilles entassées dans un coin avec quelques restes de victuailles prouvaient que le lieu leur servait de salle à manger.


Rosencœur et son acolyte avaient déposé Vallarmis sur un tas de feuilles sèches et de bruyères qui se trouvaient tout au fond de la grotte.


Puis il appela :


-   Hé ! petite sauvage !

 

Personne ne répondit.


-   C’est drôle, Bardouille, reprit Rosencœur en s’adressant à son camarade, cette jeunesse aime qu’on lui parle poliment. Tu vas voir.

 

Et appelant de nouveau :

 

Les deux drôles éclatèrent de rire. Bardouille trouvait la plaisanterie de son ami absolument délicieuse.


Un léger bruit se fit entendre à l’extrémité du souterrain, une portière d’étoffe brune qui se confondait avec la pierre se souleva et la gracieuse tête de Morena apparut.


-    Que me voulez-vous ? demanda-t-elle.


Numeriser0050.jpg

 

Là-dessus, les deux brigands s’éloignèrent, Bardouille riant toujours, Rosencœur daignant sourire.


Une minute après, un bruit sourd se faisait entendre.


C’était le rocher qui venait de se refermer.


Alors Morena, qui était restée jusque-là immobile, prit une des torches et s’approcha du blessé.


A peine la lumière fut-elle tombée sur le front pâle du jeune homme que Morena poussa un cri d’admiration.


Un flot de sang vint roser ses joues et elle demeura pendant quelques minutes immobile, les regards toujours fixés dur le duc dont le gracieux visage avait l’impassibilité du marbre.


Elle s’arracha à sa contemplation et alla chercher de l’eau fraîche dont elle baigna les temps du jeune homme.


Vallarmis rouvrit enfin les yeux et regarda autour de lui sans comprendre comment il se trouvait en pareil lieu, puis la mémoire lui revint et ses regards s’étant abaissés, il aperçut Morena qui souriait comme en extase.


Malgré sa souffrance, Vallarmis sourit à son tour, puis, prenant la petite main brunie de la jeune fille, il la porta à ses lèvres.


Morena jeta un faible cri et ferma les yeux.


-   Qu’avez vous ? demanda Vallarmis inquiet.

 

La jeune fille resta un instant dans répondre, enfin ses longues paupières se soulevèrent et elle dit en souriant au duc :


-   J’ai cru que j’allais mourir de joie

 

 A DEMAIN POUR LA SUITE

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F
Ah amour quand tu nous tiens ! Mais il va bien y avoir quelques complications, je les sens venir ! Bises. FRANCOISE
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C
Ça sent le coup de foudre. Bisous ZAZA bonne soirée
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R
Belle histoire,ma Zaza.Bisous et bonne soirée.
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M
Bonsoir Ma Zaza chérie ET encore à demain Il va falloir que tu trouves autre chose maintenant Ce soir je suis allée au marché de Noël de ma ville pour faire quelques clichés des illuminations car mon stock  s’épuise avec le temps pourri pas de photo d’avance ,mais j’ai eu froid ce soir et j’ai eu froid je te souhaite ma douce une excellente nuit Gros bisous Méline
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A
J'aime bien ce genre de robe ... cela a du charme ! Morena est donc a tomé ! A BIENTÖT DONC ...  
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