Au travers les cartes postales anciennes
Je ne vais traiter que la cas de ma Bretagne,
qui a subi tellement de changement,
tout comme en France.
Sources : une Bretagne si étrange 1900-1920 de James Eveillard et Patrick Huchet
Le cochon le «prince» de la ferme
Plougastel-Daoulas : Départ pour le marché
Apprêtés pour le marché, ces cochons représentent un capital important
pour ces paysans de Plougastel
Ah ! Qu’ils sont heureux ces cochons royalement harnachés pour se rendre au marché, preuve évidente de la flatteuse considération dont jouit cet animal, à la fin du XIXème siècle.
Il faut bien reconnaitre que depuis l’extension de son élevage, à partir des années 1860, les disettes et famines, autrefois si redoutées, ont quasiment disparu.
C’est au cours de la seconde moitié du XIXème siècle que l’on assiste à une progression remarquable agricole en Bretagne, et tout particulièrement de la pomme de terre.
Sa culture intensive permet d’améliorer les repas à la ferme et d’assurer l’alimentation du cochon.
Le « prince » des campagnes bretonnes fournit une viande très appréciée, présentant en outre l’avantage de se conserver très longtemps sous forme de lard salé, (un an dans un charnier).
Loquemaria-Berrien - Ancien logis 1 pièce
Détail de la mise en oeuvre avec saloir
Saloir en grès de ma grand mère
La « fête du cochon », avec ces pâtés et surtout des « feskadennou » (meilleurs morceaux de viande), donne lieu à plusieurs jours de réjouissance dans le village.
De nos jours, hélas, cet élevage a bien changé, et le cochon est élevé en batteries...!!!