Une nuit chez l’habitant
Alors qu’il fait déjà nuit un motocycliste tombe en panne en pleine campagne. Il aperçoit les lumières d’une ferme, y va, et demande si on pourrait l’héberger pour le nuit.
- « Ma foi », fait le paysan, « ce n’est pas bien grand ici. On n’a que deux chambres. La nôtre, à la Marie et moi, avec le lit, et celle de ma sœur, avec un autre lit. Je ne vois qu’une solution : que vous dormiez à côté de ma sœur. Mais tenez-vous bien, mon gars ! »
-« Monsieur, je vous le garantis…. »
Bien entendu le motocycliste, au cours de la nuit, tente à plusieurs reprises des travaux d’approche, mais sa compagne de lit reste de marbre.
Le lendemain matin le fermier lui demande :
- « Alors, vous avez bien dormi ? »
- « Euh… oui. Mais dites donc, votre sœur, elle est plutôt froide ! »
- « Ça pour sûr !…On l’enterre cet après-midi… »
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Le mauvais côté
La Mère supérieure du couvent, réveillée de bonne humeur, décide de faire le tour des cellules.
- « Bonjour Sœur Marie-Josèphe, je vous trouve très bien aujourd’hui et ce que vous tissez est très joli ! »
- « Merci ma Mère, vous aussi vous êtes très bien, mais je pense que vous vous êtes levée du mauvais côté ! »
Cette réponse la laisse perplexe mais elle continue ses visites de cellule en cellule
- « Bonjour Sœur Maria, je vous trouve très bien aujourd’hui et ce que vous brodez est très joli ! »
- « Merci ma Mère, vous aussi vous êtes très bien, mais je pense que vous vous êtes levée du mauvais côté ! »
La Supérieure se mord les lèvres et continue son inspection mais toutes les nonnes lui font la même réponse. Quand elle arrive à la quinzième nonne, elle est à bout de nerfs et, les dents serrées, elle dit:
- « Bonjour Sœur Noëlle, soyez sincère. Croyez-vous que je me sois levée du mauvais côté ce matin ? »
- « Oui, ma Mère… »
- « Et qu’est-ce qui vous permet de dire ça ? »
- « Vous marchez avec les sandales du Père Benoît ! »