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Nous restons dans le domaine des fées bretonnes !
Hier, je vous parlais des fées en Haute-Bretagne.
L'un de vos commentaires m'a interpelé :
JosephGuégan "Dans mes souvenirs d'enfance je ne rappelle pas de contes bretons avec la présence de fées."
Erreur Jo,
les fées existent bien dans notre belle Bretagne et je vais vous raconter l'histoire de la Fée de Loc'h.
" L’histoire qui débute à Lannilis
est celle de Houarn Pogamm et de Bellah Postik, deux jeunes amoureux promis depuis longue date.
Malheureusement, la mort de leurs parents les avaient plongés dans le dénuement, et chacun, tout en travaillant dur, n’arrivait pas à mettre suffisamment d’argent de côté pour acheter une petite vache et un cochon maigre et pouvoir ainsi se marier.
Las d'attendre, Houarn décida de prendre la route en quête d'une meilleure fortune. Avant de prendre la route, il confia à Bellah très inquiète de le voir ainsi s'en aller, deux de ses trois reliques qu'il tenait pour seul héritage.
- La première qu'il garda pour lui, la clochette de Saint Kolédok,
avait pour objet d'avertir proches et amis que vous couriez un grand danger.
- La deuxième relique, le bâton de Saint Vouga.
Elle le garda pour elle, car il possédait le pouvoir de vous transporter où vous vouliez.
- La troisième relique, qu'elle garda également, le couteau de Saint Corentin,
annulant les maléfices dès qu'il entrait en contact avec les victimes ensorcelées.
Arrivant dans le Sud-Finistère, Houarn entendit parler de la Groac'h - ou la fée -
de l'étang du Loc'h qui se trouvait sur la plus grande des îles des Glénans.
La Groac'h -ou la fée- était, disait-on, d'une richesse incommensurable.
Nombreux étaient les jeunes gens qui avaient tenté de s'emparer de son trésor mais personne n'en était jamais revenu.
Imprudent jeune homme !
N'écoutant guère les conseils de prudence des gens de la région, Houarn s'embarqua pour l'île du Loch,
bien décidé à tenter sa chance.
Un petit bateau semblait l'attendre sur l'étang. Mais dès qu'il eut mis les deux pieds dedans, ce dernier plongea au plus profond de l'eau.
Houarn se retrouva ainsi à l'entrée d'un merveilleux palais de coquillages,
où l'on accédait par un bel escalier de cristal.
La fée l'ensorcela aussitôt par sa beauté et ses vins savoureux. Elle lui offrit de partager ses richesses s'il acceptait de la prendre pour épouse.
Houarn, sous le charme, accepta et la fée le métamorphosa en grenouille.
- Bellah entendit aussitôt tinter la fameuse clochette de Saint Kadélok. Son bâton magique de Saint Vouga qui la conduisit alors auprès du véritable époux de la Groac'h - la fée -, lui aussi condamné à un triste sort, qui lui confia le secret pour délivrer Houarn et tous les autres.
- Déguisée en séduisant jeune homme, elle se rendit donc sur l'île et déjouant le piège de la Groac'h - la fée -, libéra les malheureux captifs après leur avoir rendu forme humaine.
Houarn et Bellah purent ensuite faire leur choix parmi le trésor et rentrèrent dans leur pays de Lannilis, fortune faite,
et prêts à se marier.
(D'après un texte d'Emile Souvestre)
Tags : fee, houarn, saint, bellah, jeune, île, loc'h, Hautre Bretagne, Lannilis, Glénans, palais, étang
- La première qu'il garda pour lui, la clochette de Saint Kolédok,
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Commentaires
Un petit bonjour du Nord. Merci pour votre message sur le blog. Une belle histoire. J'espère que nous aurons l'occasion de voir quelques fées bretonnes lors de notre passage dans votre région d'ici quelques années pour notre tour de France à 4 pattes, même si malheureusement la Bretagne ne sera que partiellement traversée puisque je n'ai prévu que de rejoindre St Malo à St Nazaire pour rejoindre ensuite la Vélodyssée vers Nantes. mais cela fera quand même une belle longueur à pied chez vous et l'occasion de visiter une région que nous ne connaissons pas encore. J'espère que les Bretons adorent les chiens et nous accueilleront bien.
A bientôt.
Jean-Pierre et ses 3 gentils Loups.
Bisous Zaza, bon week-end et salut à tout ton petit monde réel et irréel de ta région...
Ah les contes de fées, ça me rappelle les jeux d'enfants quand on allait chez une copine tout une bande de gosse et qu'on allait fouiller dans une vieille malle pleine d'habits d'une autre époque, on se déguisait en prince, en princesse, en sorcière, en fée ou en démon... On vivait vraiment avec notre innocence un vrai conte de fée... Mais ça c'était avant, maintenant je ne croise plus tellement de fée...
Ben tiens, je te mets un lien pour un petit conte de fée de la région d'Evolène (un petit village des Alpes valaisannes)...
http://www.cafignons.net/contes-suisses/fee-evolene.html
Ouf ! l'histoire finit bien.. vive les reliques qui ont permis une jolie issue à ce conte. Bisous Zaza
j aime bien tes contes
chez nous tout ce qui touche au petit peuple
aux korrigans , aux sirénes , aux lutins , nous y croyons depuis l enfance
bercés par le patrimoine de nos ancêtres
bises Zaza
kénavo
bon samedi
temps voilé mais il fait chaud comme hier
Bonjour Zaza,
Te lire est toujours un imense plaisir. Un conte fort sympathique que tu as su particulierement bien illustrer.
Bises bien amicales.Henri.
..une fort belle histoire qui se termine bien!
Merci et bon w-end,
Gros bisous de Mireille du Sablon
...tu as quand même "petit-déjeuner" depuis?
et bien la prochaine fois que nous irons en vacances je pourrais la raconter dans notre résidence du Loch en face des Glénan !
bizzzzzzzzzzzzz Zaza
11alexomySamedi 6 Septembre 2014 à 11:08la bretagne est très riche en légendes et les fée j'y crois mais elles ne sont jamais jusqu'à maintenant penchées sur mon berceau ,sniff alors si t'en connu une signale que j'existe , bisous
5dany ceretSamedi 6 Septembre 2014 à 08:26P rendre le temps d’aimer, sans compter
R ire, c’est la musique de l’âme, la gaieté
E t pleurer, signe d’un grand coeur en or
N ourrir son savoir, par le temps de lire
D 'écouter aussi, la force de l’intelligence
R êver, souffle de bonheur et de candeur
E t de penser, très belle clef de la réussiteL e temps de jouer, fraîcheur de l’enfance
E t vivre, qui passe vite, même trop viteT out cela est le secret d’une jeunesse
E ternelle, et qui s’enfuit à tire d’ailes
M ais qui ne reviendra jamais, jamais
P our vraiment en profiter, il faut oser
S urtout que le temps nous est comptéMerci pour ces contes , justement rêver comme en enfance bisous ma douce
une belle histoire, mais qu'a-t-elle vu dans l'eau, était-ce elle la plus belle.........passe une bien agréable journée
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C'est vrai que la Bretagne est le pays de tous les possibles...
J'adore !
Bisous et douce journée Zaza.
Me voici de retour.