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    Chansons de circonstance !

    Mireille Mathieu - Paris en colère

      Que l'on touche à la liberté
    et paris se met en colère
    et paris commence à gronder
    et le lendemain, c'est la guerre.
    paris se réveille
    et il ouvre ses prisons
    paris a la fièvre :
    il la soigne à sa façon.
    il faut voir les pavés sauter
    quand paris se met en colère
    faut les voir, ces fusils rouillés
    qui clignent de l’œil aux fenêtres
    sur les barricades
    qui jaillissent dans les rues
    chacun sa grenade
    son couteau ou ses mains nues.

    la vie, la mort ne comptent plus
    on a gagné on a perdu
    mais on pourra se présenter là-haut
    une fleur au chapeau.
    on veut être libres
    a n'importe quel prix
    on veut vivre, vivre, vivre
    vivre libre à paris.

    attention, ça va toujours loin
    quand paris se met en colère
    quand paris sonne le tocsin
    Ça s'entend au bout de la terre
    et le monde tremble
    quand paris est en danger
    et le monde chante
    quand paris s'est libéré.
    c'est la fête à la liberté
    et paris n'est plus en colère
    et paris peut aller danser
    il a retrouvé la lumière.
    après la tempête
    après la peur et le froid
    paris est en fête
    et paris pleure de joie.

     

    *-*-*-*-*-*

    Le Réveil du peuple français est un chant de l'époque révolutionnaire, dont les paroles sont de Sourigières et la musique de Pierre Gaveaux. Il fut chanté pour la première fois le 19 janvier 1795.

    Peuples Français, peuple de frères,
    Le crime arborer les bannières
    Du carnage et de la terreur ?
    Tu souffres qu'une horde atroce
    Et d'assassins et de brigands,
    Souille par son souffle féroce
    Le territoire des vivants.

    Représentants d'un peuple juste,
    O vous ! Législateurs humains !
    De qui la contenance auguste
    Fait trembler nos vils assassins,
    Suivez le cours de votre gloire ;
    Vos noms, chers à l'humanité,
    Volent au temple de mémoire,
    Au sein de l'immortalité.

    Ah ! Qu’ils périssent ces infâmes,
    Et ces égorgeurs dévorants,
    Qui portent au fond de leurs âmes
    Le crime et l'amour des tyrans !
    Mânes plaintifs de l'innocence,
    Apaisez-vous dans vos tombeaux;
    Le jour tardif de la vengeance
    Fait enfin pâlir vos bourreaux.

     

    *-*-*-*-*-*

    Notre hymne nationale - La Marseillaise chantée par l'irremplaçable Edith Piaf

    Allons enfants de la Patrie!
    Le jour de gloire est arrivé
    Contre nous de la tyrannie
    L'étendard sanglant c'est levé! (bis)
    Entendez-vous dans les campagnes
    Mugir ces féroces soldats!
    Ils viennent jusque dans vos bras
      Égorger vos fils, vos compagnes!

    Aux armes, Citoyens!
    Formez vos bataillons!
    Marchons, marchons,
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons.

    Aux armes, Citoyens!
    Formez vos bataillons!
    Marchons, marchons,
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons.

    Français ! En guerriers magnanimes,
    Portez ou retenez vos coups!
      Épargnez ces tristes victimes
    A regret s'armant contre nous. (bis)
    Mais le despote sanguinaire!
    Mais les complices de Bouillé!
    Tous ces tigres qui sans pitié
    Déchirent le sein de leur mère!

    Aux armes, Citoyens!
    Formez vos bataillons!
    Marchons, marchons,
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons.

    Aux armes, Citoyens!
    Formez vos bataillons!
    Marchons, marchons,
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons.

    Amour sacré de la Patrie,
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
    Liberté! Liberté chérie,
    Combats avec tes défenseurs! (bis)
    Sous nos drapeaux, que la Victoire
    Accoure tes miles accents;
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire!

     

    *-*-*-*-*-*

     Et pour terminer un chant d'espoir

    Quand les hommes vivront d'amour, Paroles et musique: Raymond Levesque - interprétée par :

    FÉLIX LECLERC,
    GILLES VIGNEAULT,
    ROBERT CHARLEBOIS,


    Quand les hommes vivront d'amour
    Il n’y aura plus de misère
    Et commenceront les beaux jours
    Mais nous, nous serons morts mon frère

    Quand les hommes vivront d'amour
    Ce sera la paix sur la Terre
    Les soldats seront troubadours
    Mais nous, nous serons morts mon frère

    Dans la grande chaîne de la vie
    Où il fallait que nous passions
    Où il fallait que nous soyons
    Nous aurons eu la mauvaise partie

    Quand les hommes vivront d'amour
    Il n'y aura plus de misère
    Peut-être song'ront-ils un jour
    A nous qui serons morts mon frère

    Mais quand les hommes vivront d'amour
    Qu'il n'y aura plus de misère
    Peut-être song'ront-ils un jour
    A nous qui serons morts mon frère

    Nous qui aurons aux mauvais jours
    Dans la haine et puis dans la guerre
    Cherché la paix, cherché l'amour
    Qu'ils connaîtront alors mon frère

    Dans la grand' chaîne de la vie
    Pour qu'il y ait un meilleur temps
    Il faut toujours quelques perdants
    De la sagesse ici-bas c'est le prix

    Quand les hommes vivront d'amour
    Il n'y aura plus de misère
    Et commenceront les beaux jours
    Mais nous, nous serons morts mon frère

     

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