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    Châteaubriant (suite)

     

     

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    Révolution


    Durant la Révolution, Châteaubriant devient en 1790, chef-lieu de district, et devient le théâtre, surtout à partir de 1793, de violents affrontements entre Républicains et Royalistes.

     

    La résistance se Châteaubriand s'allie à la chouanerie bretonne et vendéenne.

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    Petite anecdote

     

    "Pour défendre le territoire communal, les moulins apportent leur aide de par leur situation élevée qui permet de surveiller les alentours et grâce à leur "langage ". Une tradition veut qu’on se serve des ailes du moulin pour annoncer la mort du meunier ; elles sont arrêtées au passage du viatique et tournées vers la maison du moribond. Et c’est tout naturellement que de nouveaux codes sont mis en place.

     

     

    En quartier


    Les ailes en croix de St André pour signifier le calme

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    En bout de pied


    Les ailes suivant l’axe du moulin pour appeler au rassemblement

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    En jambe de chien gauche


    L’aile basse à gauche de la porte d’entrée pour signaler un danger imminent

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    En jambe de chien droite


    L’aile basse à droite de la porte d'entrée pour signaler un danger passé

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    La Marseillaise vendéenne était entonnée pendant ces évènements"

     

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    En 1800 la ville est instituée sous-préfecture.

     


    C'est à cette époque que Joseph Léopold Sigisbert Hugo rencontre Sophie Trébuchet, nantaise exilée depuis la Terreur, dans la ville chez sa tante Françoise Trébuchet. Ils eurent un fils : Victor Hugo.

     

    Joseph Léopold Sigisbert Hugo

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    Sophie Trébuchet

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    Victor Hugo jeune

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    La maison de Sophie Trébuchet, existe encore, elle est située à proximité de la Maison de l'Ange qui abrite maintenant l'Office de tourisme.

     

    Maison de l'ange sur la quelle est apposée

    une plaque commémorative à Sophie Trébuchet

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    De 1815 à l'Entre-deux-guerres

    Au cours du XIXème siècle, Châteaubriant se modernise.

     

    Avec la démolition des moulins et du mur d'enceinte, quelques tronçons du rempart au nord et au sud de la ville, sont conservés au niveau de la porte Neuve, de la tour du Four à Ban à l'angle sud-ouest et de la tour de Couéré à l' angle nord-ouest.


     

    Des boulevards sont percés (tel l'actuelle rue Aristide Briand entre 1845 et 1871),

     

     

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    Place de l'hotel de ville

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    l'Hôtel-de-Ville

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    l'hôpital et l'église Saint-Nicolas (devenue siège de la paroisse) sont reconstruits.

     

    Place saint Nicolas

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    Dans le château, alors inoccupé, sont installés la sous-préfecture et le tribunal.


    Les faubourgs, qui s'étendent de plus en plus, reçoivent les premières usines, il s'agit d'une fonderie (datant de 1856), localisée rue Armand Franco,

     

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    et d'une fabrique d'outils agricoles (la société Huard), située rue des Vauzelles.

     

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    Le fer est extrait dans les mines proches de Rougé, Teillay ou Sion.

     

    Mine de fer de la Brutz

    Au premier plan : cité ouvrière Bonne Fontaine.

    A l'arrière plan : centrale électrique, atelier de réparation, à Soulvache (44). Carreau de mine, entrée de la galerie Sainte-Barbe, à Teillay (35)

     

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    De 1877 à 1887 sont inaugurées trois lignes de chemin de fer, elles relient Châteaubriant à Nantes, Sablé sur Sarthe, Redon, Rennes et Ancenis.

     

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    La ville est alimentée en gaz dès 1876 et en eau courante en 1928.

     

    A DEMAIN POUR LA SUITE

     


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